Chapitre 1
Georges Brassens naît à Sète, au bord de la Méditerranée, le 22 octobre 1921. Le chanteur, poète et musicien connaît la gloire à Paris. Il passera toute sa vie entre ces deux villes, s’éloignant très peu de ces repères importants pour lui.
Si les chansons de Brassens évoquent la France, on peut aussi se promener dans l’hexagone sur ces traces. Décors, ambiances, souvenirs, musée aident à le retrouver trente ans après sa mort.
Ce n’est pas au pied d’un grand chêne mais au numéro 20 de la rue de l’Hospice (rebaptisée dans sa partie haute, rue George Brassens) que naît le petit Jo.
Posée sur les pentes du Mont Saint-Clair, dans un ancien quartier de pêcheurs et de maçons, la maison natale deGeorges Brassens est encore habitée par un membre de sa famille. Elle est sans artifices, à l’image du chanteur issu d’une modeste famille franco-italienne.
En promenade dans ce quartier situé dans les hauteurs de la ville, on saisit bien la physionomie particulière de la presqu’île de Sète. Ce port de pêche est silloné de canaux qui relient le vaste étang de Thau à la mer Méditerranée.
Le lumineux jardin du Château d’eau (où Brassens a joué petit) et les ruelles étroites de la ville, bordées de maisons vieillottes aux portes patinées par le temps et le sel de mer, on imagine encore très bien l’atmosphère qui y régnait quand Georges était petit, dans les années trente.
C’est l’époque de l’insouciance, du bel canto et des macaronades, un plat traditionnel sétois, importé par les immigrés italiens qui se sont installés dans la cité dès le milieu du XIXe siècle.En flânant dans les rues du quartier d’enfance de Georges Brassens, on se prend à fredonner « Maman, Papa », une déclaration d’amour attachante du chanteur à ses parents…
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